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Deux Heures par jour dans une SSII

Par le plus grand des hasards professionnels, mon contrat de travail est tombé entre les mains d’un ambitieuse SSII. C’était, il y a quelques années, quand mon profil était encore « vendable ». Naïvement, j’ai plongé à toute vitesse dans le piège lequel s’est refermé aujourd’hui derrière moi. Depuis le début de cette année, je me trouve dans une situation bâtarde. Ni au chômage, ni en activité. Je suis dans ce que l’on appelle l’intercontrat dans le monde merveilleux de la Synthec. Je dois me rendre chaque jour au siège de mon employeur pour deux heures seulement. J’arrive à 10h00, puis repart en courant à midi pile, de peur que l’on me retienne davantage. Je serre des pinces, je discutaille devant la machine à café, je cherche quelques informations sur internet, je guette le passage d’un « ingénieur commercial », seul garant de ma future mission. Je reviens à la maison pour le déjeuner en me demandant quand ma lettre de licenciement sera postée. C’est ce temps de libre qui, aujourd’hui, me permet de tenir à jour ce Joueb.  Tout n’est pas morne dans cette situation paradoxale.

 

Je n’encourage personne à se lancer dans une carrière informatique. A moins d’être pourvu d’un diplôme d’une grande Ecole, seul visa pour être embauché directement dans une grande entreprise. Quand on est un « intermédiaire », ni sous qualifié, ni bardé de compétences, dans ce milieu-là, on traîne ses guêtres d’un client à l’autre jusqu’à la fameuse limite d’âge. Tandis que nos hommes politiques bâtissent des lois pour travailler jusqu’à 65 ans, les humeurs du monde professionnel font de vous un has been à 35 ans.

 

Je dois donc baisser l’échine pour conserver le plus possible mes quelques avantages obtenus en vingt ans de carrière.  

 

Je m’essaie bien à répondre à quelques candidatures pour rebondir ailleurs, avec toute mon énergie, mais je dois dire que les propositions sont rares. On ne daigne que très rarement me répondre, voire me convoquer. Si j’obtiens un entretien, le chemin est encore jonché d’obstacles avant d’obtenir la confiance d’un recruteur.

 

Mais comme nous l’a encore répété notre premier Ministre, fan de Lorie, ce dimanche dans l’émission la plus pétainiste de la télévision française: « Il faut garder la positive attitude ! »

Ecrit par Raskolnikov, le Mercredi 26 Janvier 2005, 16:27 dans la rubrique "Vie professionnelle".