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Jeudi (15/09/05)
Changer de PC dans la rue Montgallet
Il faut bien l’admettre, mon PIII à 600Hz a de plus en plus de mal à répondre à mes exigences d’internaute moyen. Il obéit toujours au doigt et à l’œil, mais avec un temps de réponse qui assomme mon impatience de citoyen dépassé. Je ne lui pardonne plus ses coups de rames pendant une opération de téléchargement, ou pour afficher en série dix pages internet. Je dois mettre en attente les dix pages suivantes dont les spams sont sur les starting-block.
Et puis, le voisin vient de se faire livrer, non sans ostentation, des cartons flambants neufs portant le logo d’un constructeur informatique dont l’actualité sociale attise la marge des dividendes de l’actionnaire principal. Je suis sûr que dans quelques jours, il va m’appelé pour me montrer sa config. Il va m’en mettre plein la vue avec son super écran plat et sa connexion Wi-Fi. Il faut que je trouve la parade immédiatement afin de ne pas paraître trop pale devant lui.
J’ai décidé d’appeler à l’aide Samiche Depain.
C’est un collègue de travail qui passe de temps en temps dans l’open space. Un passionné d’informatique incollable sur les derniers chipsets ou les kits watercooling. Il lit toute la presse informatique avec une assiduité inaltérable. Il monte régulièrement des PC en pièces détachées pour ses amis en détresse de puissance numériques. Il est immédiatement d’accord pour m’accompagner rue Montgallet.

La rue Montgallet, à deux pas de la gare de Lyon, est à l’informatique ce que la tour Eiffel est au tourisme, à Paris. C’est une rue d’environ 150m jonchée de myriades de petites boutiques informatiques. Tous les propriétaires sont des chinois qui, chaque matin, remplissent leurs stocks des derniers arrivages. Ils ont des relais, un peu partout en Chine, pour offrir le meilleur choix technologique avec un prix défiant toute concurrence. La seule contrainte est d’affronter sans secours les petites misères systèmes une fois son matériel monté. Il ne faut pas compter sur eux pour une assistance sur mesure ou une garantie longue durée de la continuité de service. Ils vendent ce que l’acheteur réclame pour un moindre coût. Malheur à celui qui affronte sans préparation ses as du commerce. Pour faire la meilleure affaire, il ne faut pas hésiter à faire le tour de la rue. Le prix d’un disque dur peut varier sensiblement sur dix mètres d’intervalle. Le devis peut-être revu à la hausse quand le processeur réclamé est épuisé. Ils peuvent vous convaincre d’acheter une carte graphique avec une puce ultrapuissante alors que avez l’intention d’utiliser MSN, uniquement. La 3D ne vous sera pas utile pour demander à l’inconnu(e) avec laquel(le) vous dialoguer de lever le masque virtuel.

Samiche le manouche me prépara une configuration répondant à mon cahier des charges. Il l’imprima en trois exemplaires avant de quitter l’open space. Dans le RER bondé qui nous tranportait vers ce lieu de pèlerinage marchand, il persistait à me convaincre sur ses choix. En lui faisant confiance, nous irions directement dans la bonne boutique avec un budget ferme.

C’est ce qui se passa. Nous fûmes reçus par une petite bande de vendeuses presque pas souriantes. Celle qui nous servit au comptoir semblait blasée par la recrudescence des citadins en manque informatique. Elle vendait sa marchandise comme s’il s’agissait de patates ou salades. Elle posait une à une notre commande devant elle sans le moindre respect pour toute la matière grise qu’il fallut aux ingénieurs pour mettre en fonctionnement ce miracle technologique. 60 millions de transistors sur deux cm2 n’avait rien d’extraordinaire pour ses yeux de plus en plus bridés. 150 M bits transitant en une seconde sur le disque dur ne l’impressionnait pas plus que cela. Seule la présentation de ma carte bleue lui apporta de l’éclat. C’était le seul moment où elle fut réceptive à mon regard masculin sur sa féminité orientale. Mais cela s’estompa aussitôt que mes quatre chiffres furent tapés sur le contrôleur.

Nous quittâmes la boutique les bras ballants avec des sacs plastiques tendus par la charge. J’avais bien entendu dépassé mon budget, mais j’étais heureux comme un enfant le soir de Noël.
Ecrit par Raskolnikov, a 11:35 dans la rubrique "Informatique".
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Mercredi (24/08/05)
Synthèse sur le microprocesseur dual core
La célèbre loi de Moore prévoyant la multiplication par deux du nombre des transistors dans une puce semble aujourd’hui avoir du plomb dans l’aile. Les microprocesseurs avec une fréquence à 10 GHz n’existent que dans les romans d’anticipation. Les lois physiques ont pris le dessus sur l’optimisme des constructeurs. Intel vient de renoncer au Pentium 4 cadencé à 4 GHz.. A cette fréquence-là, les courants de fuite provoquent une augmentation accrue de la consommation du CPU. Il faut un système de refroidissement efficace pour réduire la chaleur émise. Un amateur est arrivé à overclocker son Pentium 4 à 7,22 GHz, ce qui constitue un record du monde. Il employa de l’azote liquide pour arriver à ses fins.


Pour répondre au besoin du marché de l’informatique réclamant sans cesse une augmentation des performances, AMD et Intel ont décidé de s’engager sur la voix d’une nouvelle technologie appelée dual core (double cœur). Le principe est simple. Comme le microprocesseur ne peut plus être dopé en fréquence, associons-le avec un autre, afin de se partager les tâches à exécuter, et le tout sur un même socket. Les premiers modèles viennent de sortir. Il est temps de faire un point sur leur efficacité.

Autant le match reste serré entre les deux firmes dans leur confrontation commerciale dans le domaine du simple core, autant dans ce nouveau combat, AMD a été le plus prompt a proposer une gamme de puces avec une véritable évolution.

La compagnie californienne a annoncé la sortie de son Athlon 64 X2 fin avril 2005. Ce dernier contient 233 millions de transistors et intègre un seul die. Le die étant la partie en silicium contenant les unités de calculs. La puce d’AMD a l’avantage d’être compatible avec toutes les cartes mères Socket 939. Les deux cores à 2 GHz communiquent entre eux directement, sans passer par le chipset de la carte mère, comme c’est le cas pour Intel. La dissipation maximale atteint les 110W. Intel a, semble t-il, précipité la sortie de son modèle dual core dont le Pentium D 820 est l’entrée de gamme. Il y a bien deux cores sous le silicium, mais l’architecture interne de la puce n’a pas été repensée. Ils communiquent entre eux uniquement par le bus système. Ils n’ont pas vraiment de ressources communes, comme le modèle d’AMD. Il faut changer de carte mère pour l’utiliser.

Ce genre d’évolution apporte t-elle réellement une avancée en terme de performances ? L’utilisateur lambda surfant sur le net et utilisant des applications bureautiques s’en passera très bien. Cette technologie s’adresse en premier lieu aux mordus qui veulent exploiter au maximum les ressources de leur machine. C’est dans le traitement vidéo ou dans un usage intensif du multitâche que ce microprocesseur trouve son utilité. Il faut le réserver aux professionnels qui travaillent sur des images de synthèse ou toutes autres applications réclamant beaucoup de calculs. Le dual core ne décollera vraiment que dans le courant 2006. Aujourd’hui, c’est encore un gadget qui nourrit l’excitation des passionnés d’informatique.
Ecrit par Raskolnikov, a 15:05 dans la rubrique "Informatique".
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Samedi (25/06/05)
L'encodage du Divx et ses petites misères
Récapitulons la situation:
Je viens d'offrir à mon beau père un lecteur DVD de salon avec option Divx. Cela tombe très bien car son meilleur ami lui a prêté « les dessous de Clara » gravé avec ce format de compression.

Après une tentative infructueuse pour visualiser ce chef d’œuvre cinématographique sur la télévision, il m’a passé un coup de fil désespéré en m’indiquant qu’il entendait bien les gloussements de son actrice fétiche mais l’image restait désespérément noire.

En fin limier, j’ai décidé de mener l’enquête afin de comprendre pourquoi mon « Rocco à Rio » passait très bien tandis que « les dessous de Clara » se refusaient à nos yeux.

Il m’a fallu deux jours pour trouver une solution technique.Voici les déboires auxquels j’ai dû faire face durant mon apprentissage d’apprenti vidéaste numérique:

La première chose à faire quand un film Divx se refuse au lecteur de salon, c’est d’analyser le fichier vidéo sur son PC. Je vous conseille d’utiliser AviCheck. C’est un petit logiciel bien pratique qui va au plus profond des paramètres vidéo et audio.

Voici un exemple d’une analyse.



Les paramètres à surveiller sont :
Index Chunk : Yes
Interleaved : Yes
Quarterpixel : No
Frame Size: max 720 * 576


Mais que signifie tout ce charabia ?

Index Chunk :
Tous les fichiers AVI doivent avoir un tel index. Il permet d'avancer ou de reculer la lecture vidéo. Le fichier est incomplet si Index Chunk = No.

Interleaved ( entrelacé ):
Mode d'affichage du format vidéo AVI.

B-VOP:
Video Object Plan, c'est à dire la composante vidéo.

:
Quart de pixel. Mode non reconnu par les lecteurs de salon.

Frame Size:
La résolution ou le nombre total de pixels que l'on peut adresser

Frame rate:
Vitesse de lecture d'images vidéo, en Fps.

FPS: "Frames per second":
C’est le nombre d'images par seconde. La télévision utilise 25 images/secondes

Total Frames:
Nombre d'images

Color Depth:
Permet de définir le nombre de couleurs.

Bitrate:
Valeur du débit vidéo. Il ne faut jamais descendre en dessous de 600 Kbps

Codec:
Solution logicielle du flux vidéo compressé.

Frame :
Image

Xvid:
Codec entièrement gratuit, en open source et dépourvu de spyware. La plupart des lecteurs de salon l'utilisent.

FOURCC codes :
C'est le code d'identification à 4 caractères du format du flux vidéo.


Quand un de ces paramètres n'est pas conforme à notre exemple, il faut réencoder le Divx avec Virtualdub.

Je vous invite à suivre ce lien pour son utilisation ou celui-ci pour de plus amples informations.

Pour le paramétrage du codec Xvid, c’est ici.

Remarques :
Il faut d’abord bien connaître les caractéristiques du lecteur Divx de salon avant de choisir les paramètres d’encodage.
Pour celui de mon beau-père :
Résolution maximale: 720 X 576. Le nombre du fichier ne doit pas comporter plus de 56 caractères. Codec supporté : Xvid, Mp3 Lame, etc…

Pour finir cet article, voici deux astuces pour passer outre des avertissements de Virtualdub.

Message:
Virtualdub has detected an improper VBR audio encoding in the source AVI file and will rewrite th audio header with standard CBR values during processing for better compatibility.

Solution:
Il faut impérativement réencoder l’audio en même temps que la video afin d’éviter un décalage entre le son et l’image.


Message:
Anachronistic or discontinuous timestamp found in audio stream or video stream.

Solution:
Il faut réencoder l’audio et la vidéo en utilisant un codec différent pour ce dernier.
Ecrit par Raskolnikov, a 10:53 dans la rubrique "Informatique".
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Mercredi (15/06/05)
Pense-bête réseau à l'usage d'un non initié
Une projet informatique est toujours une nouvelle aventure pour l'informaticien de base.

Un informaticien de base c'est un Bac+2 qui n'a pas trop le tempérament d'un manager, mais assez de jugotte pour ne pas se prendre au sérieux. Il possède une formation technique suffisamment générale pour être tour à tour administrateur réseau, correspondant bureautique ou coordinateur de projets tout en ayant des aptitudes pour le développement d'une base de données. On peut aussi lui demander de faire de la manutention, ou de parler chinois, afin de gagner un appel d'offres coûte que coûte.

Dans une société de services, l'informaticien de base est un homme à tout faire qui doit s'adapter au besoin de ses clients. Sans augmentation de salaires, et avec beaucoup de mépris dans le regard du donneur d'ordre, il doit faire preuve d'adaptabilité et de flexibilité. Si Darwin était son contemporain, il aurait pu constater que seuls les plus forts d'entre eux pourront poursuivre leur carrière jusqu'à leur retraite.

Pour mon simple plaisir, j'ai établi un pense-bête inventériant le matériel sur lequel je vais intervenir lors de ma prochaine mission. Cela pourra me servir en cas de trou de mémoire. J'émets aussi l'ambition de partager un petit peu de ce savoir avec le lecteur qui tombera par hasard sur cette page.

DTC (Contrôleur de communication et de terminaux.) :

Il est utilisé pour relier sur le réseau local des périphériques ( terminal ou imprimante ) à interface série. Ces périphériques sont des terminaux à remplacer par des NC ( poste de travail ). Il faudra donc déconnecter du réseau les DTC présents et les remplacer par des switchs.


Switch ( Commutateur ) :

Tous les NC seront reliés à un switch via le réseau local. Un switch a pour rôle de gérer de façon optimum le trafic des données, au contraire d'un hub qui se contente de partager la bande passante.


RIZ ( Répartiteur ) :

Pour relier les postes de travail au switch, le câblage réseau passe par différents relais selon la distance à parcourir. Le RIZ est une sorte d'aiguillage réseau. C'est un noud où sont reliés tous les éléments actifs du réseau.


Rocade ( Backbone ) :

C'est le nom de la liaison câblée assurant la connexion entre deux RIZ.


Routeur ( passerelle ) :

Pour diriger les données sur le réseau en toute sécurité et faire l'interface avec un autre réseau utilisant un protocole différent, on utilise un routeur. Il sécurise la connexion vers internet et permet l'exploitation des VPN.


VPN ( Virtual Private Network ) :

Les VPN permettent de faire communiquer entre eux deux sites et de relier individuellement des postes de travail.


NC ( Network computer ) :

C'est le poste de travail déployé à la place du terminal. C'est un PC réseau aux fonctions réduites. Une fois intégré et mis en place, l'utilisateur pourra bénéficier des outils standards de Microsoft, mais avec une utilisation réduite.


Une frette: Cercle métallique serrant un câblage pour l'empêcher de s'éclater.

Ecrit par Raskolnikov, a 17:27 dans la rubrique "Informatique".
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Samedi (14/05/05)
Comment récupérer une archive de France Culture sans lien de téléchargement
La radio en général, et France Culture en particulier, est précurseur d’un concept que l’on pourrait imaginer d’ici quelques années pour la télé : L’écoute à la carte.
L’auditeur n’est plus à la disposition des horaires de la grille, et peut décider le moment de sa disposition pour écouter l’émission de son choix.
Pour cela, il doit forcément disposer d’un ordinateur relié à Internet pour consulter le site de France Culture et choisir son programme.

Dans un précédent article, j’expliquai quelle était ma méthode pour sauvegarder en Mp3 les émissions que j’ai sélectionnées afin de les écouter, notamment, dans les transports en commun. Dans une station de métro, il est toujours très difficile de capter la moindre onde radiophonique. Mais avec de petits moyens, il est très facile de rendre divertissant ces longs moments d’attente dans un train ou sur un quai de gare en écoutant son émission préférée. La lecture n’est plus forcément la panacée surtout après une journée de rude labeur où les synapses connectent les neurones au ralenti.

Sur France Culture, certaines émissions restent en ligne à la disposition de l’auditeur pendant plusieurs semaines, comme le Vif du sujet, par exemple.
D’autres voient disparaître le lien qui permet l’écoute au bout de quelques jours. Quand on découvre qu’on a laissé passé une émission d’importance, il est désormais trop tard.

Il existe pourtant, un logiciel gratuit qui réalise un tour de passe-passe pour récupérer l’archive disparue..
Il s’appelle Net Transport.

C’est un gestionnaire de téléchargement qui supporte un certain nombre de protocoles notamment ceux dont on a besoin pour récupérer des enregistrements diffusés en streaming.

Je vous invite à le télécharger ici.

Comment cela fonctionne t-il ?

Si je souhaite écouter l’émission de Travaux publics datant du lundi 9 mai, avec un clic droit sur le lien d’écoute dans la rubrique Propriétés, je découvre le chemin HTTP de téléchargement suivant :
www.tv-radio.com/ondemand/france_culture_(aod)/TRAVAUX/TRAVAUX200505091830.RAM

Mais décortiquons le lien.

Notre fichier s’appelle TRAVAUX200505091830.RAM
En rouge, je souligne la date de l’émission.
En vert, c'est l'heure à laquelle commence l'enregistrement de l'émission.
J’en déduis que tous les fichiers de l’émission Travaux publics s’appellent TRAVAUXXXXXXXXX1830.RAM.
XXXXXXX correspond à la date de l’émission.
L'extension RAM nous indique que c'est un fichier Real Audio.

Si je souhaite écouter l’émission du 28 février 2005 ou du 09 décembre 2004 dont je ne dispose plus de lien d’écoute, je connais le nom des deux fichiers d’archives :
TRAVAUX200502281830.RAM
TRAVAUX200412091830.RAM

Car le serveur sur lequel on se connecte conserve les enregistrements dans son espace de stockage. Ce sont uniquement les liens qui nous mènent jusqu’à eux qui ont disparu.

Je lance maintenant mon logiciel Net Transport.
Vous allez tout de suite apercevoir un petit carré s’afficher en filigrane. Ce n’est pas un virus, c’est un moyen de contrôle sur vos futurs enregistrements.

Vous choisissez la rubrique « Explorateur de site ».
Au niveau de l’adresse, vous tapez le lien d’accès HTTP vers le fichier voulu avec le code date modifié.
Dans la partie d’exploration du site, vous allez remarquer la présence d’un fichier portant le nom de notre archive.
Pour la récupérer, il suffit de faire un clic droit et choisir téléchargement. Et le petit carré en filigrane va nous tenir au courant sur le déroulement du téléchargement.

Le fichier récupéré est un fichier RAM qui ne peut être lu que par Real Audio Player.

Si je veux l’écouter sur mon lecteur Mp3, il faut que je le convertisse.
Je vous conseille d'utiliser un logiciel très performant que je viens de découvrir : Fairstars Audio Converter.

Vous choisissez les paramètres suivant :Fréquence d’échantillonnage : 16Khz. Bitrate : 48Kps, en Joint stéreo.

La conversion terminée, vous disposez du programme avec un très bon confort d’écoute.

Attention, ce type de codage n’existe pour l’instant que sur le site de France Culture. Ce n’est malheureusement pas possible de faire la même manipulation sur le site de France Inter.
Ecrit par Raskolnikov, a 11:01 dans la rubrique "Informatique".
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Lundi (02/05/05)
Une inondation de Mp3 avec Stationripper
Pascal Nègre, le patron de Vivendi Universal, est tout sourire depuis la parution du chiffre d'affaires de son groupe. Une augmentation de 7% par rapport à l'année 2004. Il est persuadé que sa montée au créneau pour faire campagne contre le téléchargement illicite vient de porter ses fruits. Il ne veut surtout pas baisser la garde. De nouveaux procès auront lieu contre ces pirates des temps modernes. Il est hors de question que l'empire qu'il dirige ait un manque à gagner de quelques euros parce que des profiteurs chargent leur lecteur Mp3 avec des contenus non payés.

Et pourtant, d'après quelques statistiques, entre janvier 2003 et avril 2005, le nombre de ces méchants internautes qui téléchargent sans passer par les sites payants a doublé. « Mais que fait la police ? » s’écrie la ménagère de moins de cinquante ans en apercevant le producteur de Star Academy larmoyant à la télévision.
Et bien, en France, elle semble plutôt efficace. Car d'après une autre enquête, la France est, parmi les pays les plus développés, celui dans lequel on compte le moins d'internautes "à mettre en prison de toute urgence". En effet, les malotrus ne seraient que 31% à télécharger de la musique sans payer. La palme d'or de la fraude revenant au Canada avec 64% de pirates. Il faut dire que dans ce pays de tolérance, le seul procès intenté contre une "racaille" du net fut un retentissant échec pour les Majors.

Etant d'une honnêteté scrupuleuse, ne désirant surtout pas me laisser tenter par l'utilisation enfantine de tous ses logiciels P2P mis à ma disposition gratuitement, j'ai décidé de me lancer, à mon tour, dans le téléchargement, mais en toute légalité, bien sûr !

J'ai trouvé pour cela un logiciel de rêve : Stationripper.
Pour le télécharger, vous cliquer ici, et pour le patch en français, !

Un dossier complet est dédié à ce merveilleux logiciel sur le site suivant : Ratiatum.com. Vous passez le patch après l’installation du logiciel, et après un reboot du PC, votre version de Stationripper est en français.

Qu’est-ce que Stationripper ?
Stationripper est un logiciel qui permet d’enregistrer sumultanément en Mp3 ( limité à 2 dans la version gratuite ) 300 webradios.
Une webradio est un radio diffusée uniquement sur le Web. Il en existe de milliers à notre disposition. Ces radios paient le droit de diffuser de la musique. C’est pour cela que c’est tout à fait légal de les enregistrer comme on le faisait il y a quelques années pour le walkman à cassette. Tant que nous ne partageons pas cette musique, nous ne risquons rien à en faire usage pour le bonheur de nos oreilles et celles de nos proches.
J’ai donc tester pendant quelques heures ce logiciel, et je dispose déjà de quelques centaines de titres sans avoir sorti le porte-monnaie.

Comment l’utiliser ?
Après avoir lancé le logiciel, vous arrivez sur une page d’accueil. Il faut cliquer sur le lien Shoutcast situé en haut de la page pour avoir la possibilité de choisir la ou les webradios que vous désirez enregistrer.
Sur le côté droit de la page, on peut sélectionner le type de musique ainsi que le Bitrate correspondant. Pour un enregistrement de qualité, il faut conserver un bitrate de 128kbit/s.
Pour démarrer l’enregistrement, vous faites un clic de souris sur Tune in ! Et c’est parti.

Appréciation d’un utilisateur néophyte
Tous les amateurs de musique ne seront pas rassasiés. La musique française est peu représentée. Ce sont principalement des webradios anglo-saxonnes qui sont les diffuseurs.
J’ai quand même trouvé mon bonheur avec Radio Blagon, une webradio bordelaise très éclectique. Je viens de découvrir toute une série d’artistes francophones particulièrement discrets sur notre modulation de fréquences: Jean Leloup, Elista, la Main Gauche, Aston Villa, Les Hurlements d’Leo.
D’autres artistes sont à redécouvrir : M, Sanseverino, Mano Negra, et surtout Berurier Noir. Je viens de capturer un morceau mythique datant de ma lointaine jeunesse : Salut à toi!

Conclusion
La force de ce logiciel est non seulement d’enregistrer en très bonne qualité la musique mais aussi de couper les morceaux et de les classer dans le répertoire de votre choix.

Amis de Pascal Nègre, si vous voulez vous constituer un bibliothèque avec des milliers de titres de façon légale et gratuite, un seul chemin : Stationripper .

Dans le cas où une mauvaise conscience soudaine vous envahit, le logiciel met à votre disposition une touche Acheter la chanson . C’est un pont direct vers un site commercial.
Ecrit par Raskolnikov, a 15:27 dans la rubrique "Informatique".
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Dimanche (24/04/05)
Coolstreaming expliqué aux amateurs de foot
Amis amateurs de foot qui ne disposez pas de chaînes TV payantes dans votre logement, mais uniquement d’une connexion internet ADSL, il vous est désormais possible de suivre les plus grands matchs des championnats européens en toute légalité.

Et cela, grâce au logiciel Coolstreaming que je vous invite à télécharger immédiatement.

Coolstreaming est un logiciel gratuit mis au point par un informaticien chinois.
Il fonctionne selon le protocole Bittorrent. Ce principe permet de partager des données en permanence avec des dizaines, voire des centaines d’internautes.
Ce que l’on partage avec ce logiciel, sont des images en streaming de télévisions asiatiques qui retransmettent les matches de football en direct.

A la source, on trouve un ordinateur dans lequel est installé la version serveur de Coolstreaming. L’administrateur du serveur configure les chaînes qu’il souhaite partager.
Et la chaîne commence. Chaque ordinateur qui fait fonctionner Coolstreaming devient tour à tout client, puis serveur.
Cela signifie, que plus les utilisateurs de Coolstreaming sont nombreux et plus la qualité de la transmission devient de bonne qualité.

Pour connaître le programme des matches et les télévisions qui les diffusent, faites des visites régulières sur ce site.
Le webmaster le met régulièrement à jour. On sent qu’il s’agit d’un passionné.

Si vous souhaitez suivre le score des autres matchs partout dans le monde, ouvrez une fenêtre de votre explorateur internet avec ce lien.

Par défaut, c’est Windows Media player qui se déclenche lorsque le streaming démarre.
Je vous conseille d’utiliser VLC car c’est un lecteur vidéo qui prend très peu de ressources et permet un certain nombre de réglages.

Bilan:
Après plus d’un mois d’utilisation, le bilan est plus que convainquant.
Il faut un bon quart d’heure avant de voir l’image devenir totalement fluide sur le lecteur vidéo.
Il y a un décalage de 5 minutes environ entre la réalité du terrain et la réception des images.
Le son est en option, dans le cas où vous aimez le dépaysement des commentateurs chinois.

Petit bémol : il faut un ordinateur relativement récent pour profiter dans le confort des matches de foot.
J’utilise deux PC. Le premier est un PIII 600 Mhz . Au bout d’un quart d’heure d’utilisation à la vitesse constante de plus 300kb/s, cet ordinateur perd le fil. Sans que la déconnexion de mon modem soit rompue, les données internet n’arrivent plus même pour afficher la page d’accueil de Google.
J’ai longtemps cru à une défaillance de mon modem. Or, en utilisant un Athlon 2000+ 1,66 Ghz, non seulement la fluidité arrive plus vite, mais aussi j’assiste au match de mon choix du début jusqu’à la fin sans aucun problème

Ecrit par Raskolnikov, a 20:35 dans la rubrique "Informatique".
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Mardi (05/04/05)
Réduire la taille de mon fichier Mp3
J’ai récupéré sur le web une interview de Michel Onfray présentant l’université populaire de Caen. Je suis intrigué par la taille de ce fichier, 51,6 Mo, pour environ 55 minutes d’enregistrement.

Je trouve que c’est excessif pour l’écouter sur mon lecteur Mp3.

Je vais proposer dans cet article une solution pour réduire considérablement sa taille en octets tout en préservant une certaine qualité d’écoute.

Caratéristiques de mon fichier Mp3

Un fichier Mp3 se décompose en trois parties.

1° : L’encodeur utilisé pour la compression audio.
2° : L’échantillonnage de l’algorithme de compression.
3° : Le tag dans lequel est stocké l’étiquette du fichier.



Mon fichier s’appelle « présentation de l’université populaire », a été encodé avec le programme Lame 3.92. Son échantillonnage a un bitrate de 128Kbps.

A quoi peuvent me servir ces données ?

L’échantillonnage d’un fichier sonore se caractérise par les données audio lesquelles interviennent directement sur la taille du fichier. Le bitrate est la quantité de bits qui correspond à une seconde de données audio. C’est en le diminuant que je vais réussir à réduire la taille de mon fichier.

Par exemple: Un morceau de musique sur un CD Audio dispose d’un bitrate de 1378Kbit/s. Si sa durée est de 55 minutes, soit 3300 secondes, multipliées par la fréquence d’échantillonnage ( 44 100 ) et le nombre de canal ( 2 pour la stéréo ou 1 en mono ) =291060000 échantillons. Comme chaque échantillon fait 16 bits, donc 2 octets, on obtient une taille de 582120000 octets. En divisant ce nombre par 1024 pour obtenir des mega-octets le résultat final est une taille de 568 476 Mo.

Si nous revenons à notre fichier source, nous constatons que le bitrate est de 128 Kbit/s. La taille du fichier est donc dix fois plus petite par rapport au même enregistrement sur un CD audio.
>BR>
Echantillonnage

Je vais utiliser un logiciel pour échantillonner mon fichier audio afin de réduire davantage sa taille.

Je vous conseille d’utiliser dBpowerAmp, car il est gratuit et très facile d’utilisation.

Une fois le logiciel installé, il faut faire un clic droit sur le fichier à modifier et sélectionner Convert To.

Avant de procéder à la modification de l’échantillonnage de mon fichier, je dois prendre en compte de nouveaux paramètres. En effet, je dois d’abord choisir un nouveau type d’encodeur et sélectionner le bitrate.

Comme je destine ce fichier à mon lecteur Mp3, je vais choisir le format de compression WMA. Il existe d’autres formats plus performants comme Ogg Vorbis ou AAC.

Mon enregistrement est constitué de voix humaines. Je n’ai pas besoin de la stéréo. Je vais baisser le bitrate au maximum.

Voir ci-dessous ma sélection définitive.



Je clique sur Convert. Une nouvelle fenêtre s’ouvre.



Attention::
Si le message suivant s’affiche au début de la conversion : « The Power Pack & Mp3 Encoding License trial have expired », cela signifie que vous avez sélectionné un type d’encodeur sous license ( Mp3 Lame ou Fraunhofer IIS ). Vous devez passez à la caisse pour pouvoir modifier son bitrate.

Au bout de quelques minutes (je n’ai pas un PC très puissant), mon fichier est prêt.

Voici ces nouveaux paramètres:



La qualité sonore est tout à fait convenable pour une écoute attentive.

Pour un fichier musical, il est très conseillé de conserver un bitrate de 128 Kbit/s.
Ecrit par Raskolnikov, a 18:23 dans la rubrique "Informatique".
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Lundi (28/03/05)
L'inventeur du Divx est français
Ce fameux format de compression vidéo utilisé, en grande partie, pour les échanges de films sur internet, a été crée par un français, Jérome Rota, lequel désormais vit à San Diego, aux Etats-Unis où il a crée sa société DivxNetworks, forte de 150 salariés aujourd'hui.

Dans l’histoire de la compression vidéo, il y a d’abord eu le VCD ( Mpeg1 ) dont la définition ( 352 X 288 ) est comparable à celle d’une cassette VHS.
Puis vint le SVCD ( (Mpeg2 ) dont la définition ( 576 X 480 ) permet de stocker des vidéos d’une qualité comparable au DVD.
Microsoft développa son propre format de compression, le WMA pour concurencer le MP3.

L’histoire de notre génial bidouilleur commence durant l’été 1999. Jérome Rota, intermittent du spectacle et passionné d’informatique, souhaite présenter ses créations numériques en utilisant un support proposant une résolution de qualité.

Il va utiliser un codec, c'est-à-dire un algorithme de compression, mis à la disposition de tous par Microsoft, le Mpeg4 V3.

Le géant américain de l’informatique va alors faire marche arrière en modifiant son codec de façon à ce qu’il ne soit plus libre de droits.

Notre français va riposter en intervenant directement sur le programme de façon à le personnaliser.

Sans perte de qualité, il est arrivé à réduire dans un rapport de 8 à 12 la taille de ses fichiers vidéo. Il venait de créer le Divx ( (Mpeg3 ) à la barbe de Bill Gates.
Ecrit par Raskolnikov, a 11:43 dans la rubrique "Informatique".
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Vendredi (18/03/05)
Mon fichier joint s’appelle Winmail.dat
Depuis quelques jours, mon fournisseur principal en cyber- blagues, un ex-collègue qui adore donner professionnellement le meilleur de lui-même entre deux fichier PPS, ne peut plus me faire partager sa bonne humeur.
Il ne m’a pourtant pas rayé de son listing. Il continue de faire suivre en direction de ma messagerie privée les plus beaux crus du moment.
Or, à la place d’un fichier joint prêt à l’emploi, je reçois systématiquement un Winmail.dat.

De plus, une fois qu’il franchit la frontière de mon Outlook 6.X SP2, j’aperçois la taille du fichier mais il est désormais inaccessible au clic de ma souris.
Que se passe t-il donc ?

Je précise que c’est le seul de mes correspondants avec qui je rencontre ce symptôme.

Après quelques recherches sur le net, voici une synthèse laquelle, je l’espère, pourra servir à un autre internaute.

D’abord, je rencontre deux problèmes. Le premier concerne la transformation du fichier joint en Winmail.dat. Le second est le blocage par mon logiciel de messagerie de ce fichier étrange.

Le problème provient de mon envoyeur, et en particulier du serveur de messagerie de l’entreprise où il travaille. Il faut donc qu’il prévienne l’administrateur qui gère les paramètres du serveur Microsoft Exchange qui transforme le fichier joint.
A notre niveau, il n’y a aucune autre action possible.
Comme mon ex-collègue ne souhaite pas se faire remarquer auprès de son employeur, je dois trouver une parade de mon côté.

Le meilleur site sur le dépannage des problèmes de messagerie que j’ai trouvé est arobase.org.

On trouve quelques bons conseils mais après les avoir parcourus en long et en large, je demeure dans la même situation. J’ai beau configurer à son minimum les paramètres de sécurité de Outlook express, le fichier Winmail.dat reste invisible.

Voici les solutions de contournement que je vous propose :

1° : Installer Thunderbird à la place d’Outlook Express.
C’est le logiciel de messagerie dont tout le monde parle. Il est Open source, c'est-à-dire libre de droit et ouvert aux programmeurs en herbe pour améliorer sa fonctionnalité.


Avec ce logiciel dont l’installation est enfantine, je peux désormais exploiter mes fichiers Winmail.dat. Mais je dois utiliser un utilitaire de décodage appelé Fentum.

2° La deuxième solution est la plus simple.
Il faut tout d’abord vous créer une adresse de messagerie Yahoo.

C’est totalement gratuit.

Une fois que vous disposez de cette adresse, transférer-y vos emails contenant un fichier joint Winmail.dat, même invisible, de la façon suivante ( uniquement sous Outlook express SP2 ) :
Faites un clic droit avec la souris et choisissez l’option Transférer en tant que pièce jointe vers votre adresse Yahoo.

Un message peut apparaître disant Ce message ne comporte pas d’objet. Cliquer sur OK pour l’envoyer tout de même. Faites OK et le message est envoyé.

Vous vous connectez maintenant sur votre messagerie Yahoo. Votre message apparaît avec le fichier joint. En cliquant sur la trombone, vous remarquerez qu’il s’appelle toujours Winmail.dat, mais en le téléchargeant sur votre bureau il récupéra son nom et son extension d’origine.
Ecrit par Raskolnikov, a 17:03 dans la rubrique "Informatique".
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