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La volonté de Dieu rend maladroite la main de l’homme
Il y a trois ans, sombrait au large de l’océan Atlantique, l’unique navire sénégalais, le Joola, faisant la navette entre Dakar et Ziguinchor, en Casamance. Ce voyage de quinze heures pour relier les deux ports facilite le transport des marchandises et des hommes pour un coût très économique. Le passage dangereux par la route en territoire gambien enclavant la Casamance est évité. Quinze jours auparavant, en grandes pompes, les autorités sénégalaises représentées par plusieurs ministres inauguraient la remise à l’eau du ferry après une immobilisation d’une année pour diverses réparations et le remplacement du moteur. Tout le monde se félicitait de cette prouesse et espérait un essor économique rapide de toute la région.


Ce jeudi 26 septembre 2002,à Ziguinchor, 809 passagers officiellement embarquèrent à bord du Joola dont la capacité se limite à 580 places sans l’équipage. On refusa des passagers désireux de se rendre en masse dans la capitale pour la rentrée scolaire. Après la remontée du fleuve Casamance, à Carabane, on accepta d’accueillir à bord de nouveaux passagers ainsi que de grosses quantités de marchandises. Le ferry prit la mer vers 18h00 sous une pluie battante. Des témoins remarquèrent qu’il penchait anormalement d’un côté. Mais cela n’effraya personne. Au large, il retrouva normalement son équilibre.

Vers 23h00, le bateau se remit à pencher, et cette fois-ci progressivement. La mer était houleuse. Les vagues et les roulis précipitèrent le basculement. En cinq minutes, il est retourné. Les quelques passagers qui réussirent à sauter dans l’eau sans heurter les parois métalliques du navire nagèrent à vue pour sauver leur peau dans la nuit, à une quarantaine de kilomètres des côtes. Un seul radeau de sauvetage réussit à s’ouvrir. Il n’y aura que 64 survivants sur les quelques deux milles personnes à bord au moment du naufrage.

Les premiers secours n’arriveront que vers sept heure du matin. Ce sont des pêcheurs en pirogue peu équipés pour être efficaces. La marine sénégalaise ne surviendra sur les lieux que dix neuf heures après l’alerte. Mais il était déjà trop tard. La vitesse de réaction est requise dans un sauvetage marin. Il ne faut pas tarder une minute si l’on veut sauver des vies.

Son Excellence, Mr Doudou Diop, ambassadeur du Sénégal à Paris, prend la parole lors de l’émission le Vif du sujet consacrée à la catastrophe :

Je suis croyant et pratiquant. Je crois au destin. On ne peut pas balayer d’un revers de la main la volonté de Dieu. Quand on voit ce qui s’est passé aux Etats-Unis avec Katrina, la première puissance du monde. On savait que l’ouragan allait passer. Et pourtant, la Louisiane a été dévastée. Il ne se passe pas une semaine dans le monde sans son tas de morts actualisé. La passerelle au Havre. Des immeubles en feu à Paris. Des digues qui s’effondrent. La main de l’homme ne peut rien contre la volonté de Dieu.


Quand le croyant et pratiquant prend la parole, l’athée pragmatique doit se taire. Qu’importe que ce dernier s’époumone à pointer du doigt les impérities humaines, le premier est persuadé de détenir la vérité.

Un bateau coule pour cause de surcharge et les secours ne réagissent pas aux SOS ?
C’est Dieu, dans les étoiles, qui a décidé de laisser mourir les malheureux passagers.

Une passerelle soudée à la va-vite rompt sous le poids des hommes ?
Le coup de puce divin aide les victimes à mourir sur le coup en se fracassant au sol.

Un ouragan d’une force providentielle provoque un raz de marée lequel engloutit les pauvres qui ne conduisent pas de 4X4 pour s’échapper ?
Saint Pierre ouvre les portes du paradis pour recevoir avec honneurs ses nouveaux hôtes. .

Un immeuble vétuste dont l’escalier en bois est la seule issue de secours ?
C’est encore le Très-haut qui attise les flammes de l’incendie.

Ce qu’il y a d’incroyable chez les croyants, c’est qu’ils réclament des athées les preuves que Dieu n’existe pas. Alors que c’est à eux de nous prouver qu’une force divine dirige le monde.

Pour plus de détail sur le naufrage du Joola, cliquer ici.

Le site de l'association des familles des victimes...de Dieu
Ecrit par Raskolnikov, le Vendredi 30 Septembre 2005, 14:00 dans la rubrique "Actualités".


Commentaires :

  alberto
alberto
30-09-05
à 14:12

Ah là je te reconnais enfin, raskolnikov, cher survivant ! Le principal c'est que tu sois là !

  Thierry
30-09-05
à 18:37

Abracadabra... et voilà...

...Attention mon cher  ! Il ne faut pas confondre Dieu et Gérard MAJAX ! Toi aussi tu fais sans doute partie de ceux à qui l'on a apprit la bible comme une espèce de "code de la route" à appliquer sans autres pensées...
Si tu crois à la philosophie, j'ai le regret de t'apprendre que sans le savoir : tu crois...

" La difficulté actuelle, c'est que l'homme s'imagine qu'il est l'auteur de ses actes. C'est une erreur. C'est la Puissance supérieure qui fait toute chose; l'homme n'est qu'un instrument. S'il accepte cette position, il se libère de tous ses troubles; sinon, il les favorise".

R. Maharshi (1879-1950), philosophe hindou