La presse écrite, partout dans le monde, rencontre une grave crise. De l’Herald Tribune au Financial Times, en passant par le Monde Diplomatique, une chute importante des ventes est constatée. Des titres fameux sont même aujourd’hui en danger de mort. Le papier journal ne fait plus recette auprès des jeunes générations lesquelles préfèrent les nouvelles technologies.

Chaque jour, sur mon PDA, je peux lire les articles du Monde les plus importants téléchargés gratuitement sur le Web. Je ramasse de temps en temps un « gratuit » sur une banquette de RER qui me trace en quelques pages un horizon de l’actualité. Bientôt, avec mon téléphone portable, je serai inondé d’informations en MMS.

Je n’ai plus besoin d’aller m’alimenter à la source dans les lignes d’un quotidien dont le propriétaire est le plus souvent un grand groupe industriel.

Et puis, il y a la passionnante lecture des blogs qui m’accaparent. Certains sont de véritables éditoriaux à l’objectivité passionnée, mais totalement indépendante. Ils sont une nouvelle lucarne entrouverte sur notre société. Des déclarations de toutes sortes sont désormais à la portée du moindre individu sur cette planète utilisant une connexion internet.

J’ai été contacté par une charmante journaliste du Journal du Web menant une enquête sur l’intercontrat des informaticiens. Elle est tombée sur mon Joueb après une requête sur Google.
Elle recherche des témoignages de personnes dans ma situation pour écrire un article qui sera mis en ligne jeudi prochain.

Je ne pensais pas en démarrant cette cyber-expérience que mes affres du monde du travail pourraient être un sujet d’actualité.
Pendant une demi-heure, je lui ai expliqué ma situation en toute sincérité. J’espère qu’elle aura trouvé matière à faire une bonne synthèse.


Si mes Chroniques s’arrêtent ce soir, je pourrais me consoler en y trouvant une utilité dans le souvenir de mon témoignage.

Mon interview est désormais consultable !