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L’actionnaire, sa danseuse et quelques bouffons
Les deux plus grands clubs de football français sont de véritables auberges espagnoles.

L’actionnaire majoritaire y met ce qu’il est venu y trouver. Son club de foot, c’est en quelque sorte sa danseuse, et il confie son destin à quelques bouffons de passage en quête d’une aventure pathétique.

Dans la capitale, c’est la chaîne cryptée du PAF, avec en point de mire l’exclusivité des droits de notre championnat. 220 millions d’euros engloutis en sept ans dans le club. Et aujourd’hui, la dette continue de s’emballer. C’est peut-être la seule équipe européenne dont le plus haut salaire repose sur les épaules d’un défenseur. Ailleurs, on mise plutôt sur les attaquants dont les exploits font lever les foules. Résultat, depuis quelques années, on s’ennuie ferme dans les tribunes du Parc des Princes. Même les néonazis qui squattent quelques travées braillent avec moins de véhémence leurs jurons racistes. Les entraîneurs ne font pas long feu. Le malin Luis Fernandez est lui aussi emporté dans la tourmente. On nomme régulièrement des présidents délégués : Un chef des sports revanchard, un énarque discipliné, un autodidacte magouilleur, et le dernier de la liste, le gestionnaire liquidateur d’un fleuron industriel français disparu. Il est d’ailleurs aujourd’hui toujours mis en examen pour « banqueroute par emploi de moyens ruineux et détournements d’actifs ». Ce qui est encore plus étrange, c’est qu’il occupait jusqu’alors une fonction importante dans la gestion des droits télévisés. L’actionnaire vainqueur d’un récent appel d’offres sait remercier ses serviteurs.

On le surnomme RLD. C’est l’anti J2M. Un fils à papa, toujours en jean polo, roi des affaires pas claires mais particulièrement juteuses. Il rafle la mise avec le rachat sans risques d’Adidas. Il emporte l’OM avec. Mais comprend vite que ce n’est pas sa tasse de thé quand l’arbitre expulse un joueur qui a levé son pied au niveau des chevilles d’un adversaire. Il s’entoure d’une cour au pied levé. Il délègue. Il ne veut plus sortir le porte-monnaie sans un retour sur amortissements. Pour le voir à la télé, il faut se lever tôt. A moins d’observer attentivement les premiers rangs des spectateurs autour d’un ring de boxe. Il est toujours-là, cigare à la bouche, observant avec passion les coups portés entre les deux gladiateurs. Il aime tellement la boxe qu’il est devenu maître en matière de combats nerveux. Régulièrement, il lance dans les rings du club phocéen quelques pauvres bouffons qui jettent l’éponge au bout de quelques mois. Les coups sont tellement bas que le sang gicle et sa danseuse ne gagne plus rien. Au grand damne des clubs de supporters nostalgiques des années Tapie.

Et pendant ce temps-là, la capitale des Gaules écrase le championnat. Il faut dire que le président actionnaire s’occupe bien de sa danseuse. Il va la voir tous les jours. Et ne laisse dans son entourage que de vaillants serviteurs.
Ecrit par Raskolnikov, le Mardi 3 Mai 2005, 17:45 dans la rubrique "Football".


Commentaires :

  Anonyme
06-12-05
à 16:33

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