Dimanche soir. Demain, je reprends la route. En train, cette fois-ci. Après l’Alsace, je vais poser mes os délicats de parisien en Auvergne. A Clermont-Ferrand. Je longerai l’avenue de l’Union soviétique en sortant de la gare et poserai mon baluchon à toute vitesse dans l’hôtel deux étoiles où mon employeur m’a retenu une chambre.

La semaine précédente reste un bon souvenir.



Cette photos prise avec mon appareil de poche illustre l’abandon de ma chambre d’hôtel après quatre nuits d’intimité. Juste après le clic, je la quittai définitivement sans regret. En pensant à la prochaine.

Nous étions quatre collègues particulièrement en phase avec nos humeurs. Nous avons professionnellement accompli notre mission. Sans déboires.

Mulhouse ne ressemble pas à Colmar. Au centre-ville, on trouve une espèce de tour stalinienne qui détonne avec la rue piétonne autour de la cathédrale. Le responsable de la sécurité, au moment de fouiller nos poches, nous a appris que c’est une des villes les plus dangereuses de France. J’ai vaguement aperçu toute une série de femmes voilées. La population turque y pèse de tout son poids.

A Belfort, par contre, les habitants sont apaisés. On sent la proximité avec la Suisse. Le centre ville est en travaux. Un beau château vous accueille. L’agent de sécurité ne fait peur à personne.

Je regrette de n’avoir pas eu le temps d’écrire dans ma chambre d’hôtel. Il faut dire que nous nous levons à 05h30 pour être auprès de notre client à 07h00. Quand, j’arrive tout en sueur, en fin d’après-midi, je m’écroule dans mon lit pour une sieste réparatrice. Quand je retrouve mes esprits, je m’en vais boire une petite mousse pour me rafraîchir.

Je ne lis même pas un morceau de journal. Heureusement qu’il y a Euronews dans le choix des chaînes de télévision que peut capter ma minuscule télé.

Il fait si bon de revenir dans son chez soi après l’effort.