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Modernité du cinéma coréen
En cette semaine du 14 juillet durant laquelle je me laisse aller à un peu de repos salutaire, avant de reprendre la route dès lundi pour Metz, j’ai laissé l’élan de ma curiosité découvrir deux films coréens, comme par une pure coïncidence.
Un ami me confia le DVD qu’il s’était offert récemment dans la grande surface de son quartier: Old Boy. En amateur éclairé de mangas, il avait lu quelques articles consacrés à ce film dans son magasine préféré. Il m’a tendu l’objet d’une main rapide sans que je sache s’il apprécia le film à sa juste mesure. Il paraît que Quentin Tarantino, pendant sa présidence au festival de Cannes, insista pour couronner cette œuvre par la palme d’Or. Si Luc Besson, par malheur, eût pointé son imagination dans la même direction que les scénaristes du film, nous aurions eu droit à une plate aventure d’un homme en quête de vengeance avec des morts spectaculairement refroidis par le héros. Quelques fois, en effet, des scènes de violence non conventionnelles viennent nous éclairer sur la quête du personnage principal enfermé pendant quinze ans dans une prison privée. Mais les apparences sont plus complexes que trompeuses. Là où Luc aurait réduit la psychologie de ses personnages à sa simple mesure afin de se plier au cahier des charges de TF1, le cinéaste coréen Park Chan-wook laisse toute sa créativité s’exprimer. Il n’a pas peur des excès dans un sens ou dans l’autre. A la limite de l’invraisemblance, l’histoire retombe sur ses pieds avec le dénouement final très freudien. Nous sortons d’un cauchemar avec cette phrase en filigrane pleine d’espérance pour notre propre vie: "Ris, et tout le monde rira avec toi. Pleure, et tu seras tout seul." Cette semaine, Canal+ proposait dans sa grille le film de Joon-ho Bong: Memories of murder. Joon-ho Bong est un ami de Park Chan-wook. C’est lui qui l’aiguilla vers la lecture du manga à l’origine duquel il s’inspira pour réaliser Old Boy. Avec Memories of murder, nous ne sommes plus en analyse, mais dans la réalité parfois tragique du pays du matin calme. Nous denenons les témoins de la naissance de la Corée du sud moderne au travers une enquête policière aux méthodes archaïques pour démasquer le premier tueur en série de toute l’histoire criminelle du pays. L’inspecteur un peu rustre qui mène les investigations, bientôt rejoint par un jeune diplômé de Seoul, nous fait partager son désarroi devant l’imprévisible. Le monstre froid qui va assassiner dix femmes durant plusieurs mois sur des chemins de campagne, les jours de pluie ne laisse pratiquement pas de traces sur les scènes de crime. Pour confondre un suspect avec une tâche de sperme trouvée sur les vêtements d’une victime, il faut faire le test d’ADN aux Etats-Unis et attendre avec angoisses les résultats. Il y a une espèce d’humanité chaude dans les personnages qui hantent ce fait divers. Les policiers vont y laisser une partie d’eux-mêmes, et le tueur reviendra sur les lieux de ses crimes en visiteur. Le cinéma est une forme de voyage intérieur. Le spectateur que je suis s’accroche avec anxiété à chaque plan avec l’espoir d’être meilleur humain que je ne suis dans la réalité. Là où notre cinéma français caricature pour faire plaisir aux producteurs qui veulent un retour immédiat sur investissement, les Coréens se donnent encore cœur et âme au septième art avec une générosité féroce. C’est peut-être cela la modernité Ecrit par Raskolnikov, le Samedi 16 Juillet 2005, 10:57 dans la rubrique "Cinéma".
Commentaires :
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Moi, Raskolnikov
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