Joueb.com
Envie de créer un weblog ? |
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web. |
Session
Recherche
Index des rubriques
Actualités
Bribes Cinéma Football Informatique Personnel Philosophie Vagabondages Vie professionnelle
Ailleurs sur Joueb.com
zakath-nath : Frasier (2023), saison 2
campanita : Legend of Zelda : Echoes of Wisdom castor : L'arme ultime contre les morts vivants parmakoma : Les Boréales 2024 ultraball : 2168-11 : le résumé bangg : Not all men art-orange-2012 : Val me manque stupidchick : meta (4)
Mes archives
Mai 2006 : 1 article
Janvier 2006 : 2 articles Décembre 2005 : 4 articles Novembre 2005 : 2 articles Octobre 2005 : 7 articles Septembre 2005 : 10 articles Août 2005 : 11 articles Juillet 2005 : 9 articles Juin 2005 : 12 articles Mai 2005 : 20 articles Avril 2005 : 25 articles Mars 2005 : 24 articles |
Sur le pavé parisien
L’autre jour, sur le pavé parisien, me dirigeant en direction de la gare Montparnasse afin de récupérer mon train, je fus troublé dans mes pensées par les coups de sifflets d’un motard gendarme ouvrant la voie pour le passage d’un cortège officiel. Des voitures luxueuses le suivaient à toute vitesse sans laisser la moindre chance au passant d’apercevoir au travers les fenêtres teintées des véhicules la ou les personnalités bénéficiant de ce privilège de la route.
J’imaginai un certain ministre de l’intérieur entouré de ses conseillers réclamant toujours plus de rapidité pour rejoindre au plus vite son bureau ministériel.
Il ne doit même plus faire attention à la tête médusée de l’anonyme qui tourne son regard dans la cohue. Un sentiment d’honneur sous couvert de la maréchaussée donne forcément un goût de puissance. Il est un seigneur moderne craint et respecté. Car à quoi peut-il courir d’autre que vers cette supériorité hiérarchique dans la foule vulgaire?
C’est l’élu de la médiocratie à l’heure de la confusion. Car l’homme politique se conduit désormais en syndic qui gère les offrandes publiques. Il fait son cinéma en travaillant son image de promesses. Il n’a peur de rien, surtout pas de monter en haut d’une estrade face à des admirateurs afin de proclamer un discours écrit par un autre. Il ne tremble pas en lâchant quelques mensonges. Son cerveau, phagocyté dans une école pour élites, ne déraillera jamais. Il maîtrise parfaitement toutes les techniques pour réagir devant l’imprévu. Il ne dort que quelques heures par nuit. Cela lui suffit pour impressionner l’homme de la rue. J’ai revu dernièrement ces images pathétiques de la dernière élection présidentielle. En pleine campagne électorale, tout à tour, le premier ministre socialiste affichant de très bons résultats économiques, puis le président de la République troublant la cohabitation qu’il avait provoquée, se retrouvent face à un cortège de syndicalistes défendant leurs emplois menacés. Le premier essuiera un camouflet devant les caméras de télévision. Il ne peut cacher son impuissance. Il n’a aucun pouvoir de riposte pour contrer le patronat quand un conseil d’administration a décidé de fermer une usine. Le second, plus roublard, emmène les syndicalistes hors champ. Il les écoute avec une moue empathique. Il leur conseille de se retourner vers le premier ministre, son adversaire, pour trouver une solution sociale. Au final, les syndicalistes se retrouveront au chômage, et le président sera réélu bruyamment. En ce jour de grève, les syndicats corporatistes bloquent les services publics au nom de la défense de l’emploi et du pouvoir d’achat. Ils se tournent vers les hommes politiques ayant les rênes du pays en main. Ils veulent leur faire peur, leur mettre la pression afin qu’ils ne viennent pas picorer dans les acquis sociaux. Je marche sur le pavé parisien en croisant un défilé CGT. Je ne sais pas pourquoi, mais, à mon corps défendant, je ressens la même distance que devant le cortège VIP. Ces hommes qui crient contre ceux qui les gouvernent ne semblent pas appartenir à mon monde. Ils sont encore dans les trente glorieuses. Ils ne respirent pas la peur au ventre du chômage. Ils attendent paisiblement une retraite précoce pour finir en beauté leurs vieux jours. Leur patron, c'est l'Etat et non pas l'actionnaire. L’homme politique ne peut plus rien pour moi dans ce monde en fuite. Je n’attends rien de lui. Je ne lui demande même pas de faire semblant de baisser les impôts. De toute façon, il n’est pas prêt de réduire les coûts de sa sécurité quand il se déplace dans sa voiture de luxe. Il sait parfaitement tirer à son profit les deniers du contribuable. Il suffit de se pencher sur les 80 millions d'euros dépensés annuellement par l'Elysée. Et le syndicaliste fonctionnaire est devenu son complice, Il maintient à niveau, aux yeux de l'opinion, son importance dans cette mauvaise comédie qu'est la mondialisation. Tant qu'il existera des paradis fiscaux, l'argent restera le seul gouvernant du monde. Ecrit par Raskolnikov, le Mardi 4 Octobre 2005, 16:58 dans la rubrique "Actualités".
Commentaires :
|
Moi, Raskolnikov
Citations
" Deviens ce que tu es " Nietzsche
"La religion existe depuis que le premier hypocrite a rencontré la premier imbécile." Voltaire "Il est plus facile à un riche de cacher ses vices qu'à un pauvre de rester vertueux"
Discussions actives
Mais qu'est-ce que le dumping social? (5)
Pourquoi Jésus Christ n’a jamais existé ! (52) Installation d’une clé USB Bluetooth avec Windows XP SP2 (39) Du service à reprendre (12) Docteur, mon fils est-il normal s'il ne lit pas Harry Potter? (19)
Quelques Blogs
Le blog de Jean-Michel Cornu
Je Hais le printemps Frantico Le Journal d'Olivia Demesure du possible Impasse du Sud Place-des-fêtes Il a fallu qu'un jour DIeu fasse l'homme: My World Le blog d'Arrêt sur Image Le blog d'un recruteur Thierry le Blog Lien RSS
Liste de liens
|
à 14:16