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Ternes les ambitions
Ecrire parfois pour ne pas dire autre chose.

Laisser une trace dans l’infini du monde numérique. Une série de mots lesquels enchaînés les uns avec les autres semblent signifier une nouveauté dans le monde de l’ennui.
Je passe mon temps assis devant un ordinateur dépassé. Je dois enfoncer mes doigts avec force sur les touches du clavier si je veux voir apparaître ma pensée sur l’écran.
Mais je jette mon regard sur la montre de mon poignet. Je comptabilise les secondes pour m’avancer dans le temps. J’ai hâte de lever mes lambeaux du cul de la chaise pour respirer l’air de la rue.

Au moins-là, dans la pollution, je marche à mon rythme. J’embrasse la bouche du métro avec le plaisir de retourner vers chez moi. Là-bas, je sais quoi faire.
Ici, je m’endors en silence en guettant le moindre signe d’autorité. Je suis au service de Méphisto. Elle peut m’envoyer demain dans une ville de province. Je me lèverai à l’aube et me coucherais soul comme un polonais. Car je ne supporte pas la solitude.

Le monde du travail est devenu une pépinière.
Les épines luisent dans l’horizon.
Pour ne pas se faire piquer, il faut tantôt ce profil-là, tantôt ce profil-ci.
Tout flexible pour courber l’échine avec productivité.
Silencieux et courtois pour survivre. Maîtrise de soi et autoformation.

Le premier frémissement est un signe qui ne trompe pas. C’est l’âge du doute qui pèse sur les épaules. Tout d’un coup, on croit plus à cette kermesse. On rêve d’une autre vie.
La liberté, ici, prend tout son sens. Elle n’est plus un mot de plus sur le frontispice de mon éducation.

La rupture arrive plus vite que prévu.
Le grand bond en avant dans l’incertitude.
C’est à la fois jouissif et inquiétant.
Avec un petit coup du sort, c’est l’occasion de repartir à zéro.
Sinon, c’est la descente en enfer jusqu’à la lente dépression dans la perte du désir.

La mort devient une délivrance. Le passé est effacé dans ma poussière. Je disparais à tout jamais de la surface des ombres. Je deviens le vide de ma disparition.
Ecrit par Raskolnikov, le Mardi 6 Septembre 2005, 14:28 dans la rubrique "Vie professionnelle".


Commentaires :

  alberto
alberto
06-09-05
à 22:55

Qu'est-ce que ton talent nous cache là ? C'est la rentrée et non la sortie ! Explique-toi, Raskolnikov.

  sarah-k
sarah-k
07-09-05
à 15:24

c'est la rentrée.......

c'est pas un syndrome de rentrée,??
Ah non, c'est plus grave...

  Thierry Le BLOG
09-09-05
à 20:50

11 septembre, mon amour...

D'un mot, je dirais que c'est beau mais triste.
A moins que ce ne soit l'inverse, après l'averse, peut-être...
Je pense à marguerite Duras, a ces "Petits chevaux de Tarquinia", enfin je crois...