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Mon week-end foot chez un maître bloggeur


Je suis dans le TGV de 15h47 qui roule pour deux heures jusqu’au centre de Paris. Il vient de s'arrêter à Part-dieu. Mon séjour dans la capitale des Gaules est déjà terminé.

L’un des plus grands bloggeurs de France m'a invité, il y a quelques jours, à partager son intimité le temps d'un week-end.

En panne d’inspiration, peut-être aussi en délicatesse avec mes envies de citoyen depuis que je travaille comme un forçat, je l’ai contacté de toute urgence pour en appeler à son bon sens, et surtout à son côté pratique qui lui permet d’accrocher en instantané parfois dix lecteurs sur sa page web.

Il a tout de suite dit Oui. Il m’a même encouragé d’emmener dans mes bagages un ami qui projetterait de s’aventurer dans le monde merveilleux du blog.

Je choisis Philippe, un allemand passionné de foot, qui ne sait pas très bien mettre en valeur ses lubies. Il ambitionne de créer un réseau de semblables avec qui il ne se sentirait plus comme un imbécile. Il était aussi excité que moi quand nous avons posé un pied en gare de Lyon Perrache ce vendredi soir.

La sommité est apparue sur le quai, à l’ombre d’un éclairage défectueux, chaussée d’une casquette très hollywoodienne. Il nous a tout de suite reconnu sans que nous fûmes obligés de sortir nos bonnets jaunes en guise de reconnaissance.

Nous le suivîmes dans le vieux Lyon et déposâmes nos sacs de voyage dans son antre, rue St Jean. Une foule, en continue, se bousculait sur le pavé des rues piétonnes, malgré le couvre-feu et les innombrables carcasses de voiture calcinées décrites dans le journal télévisé. Nous ne rencontrâmes aucun fourgon de CRS, même pas une petite racaille de seconde zone. Tout le monde ici semblait propre sur lui et tout en béatitude.

Son antre est une de ces anciennes battisses alambiquées de rose que les touristes photographient à foison. Il faut gravir quatre étages bien escarpés pour arriver au sommet, dans le silence d'un appartement reclus mais ouvert sur la vie environnante. Par une fenêtre, on aperçoit dans l’horizon la basilique de Fourvière éclairée divinement. Par une autre, les berges de la Saône d’où ce dresse le « pont qui bouge », comme le surnomment les passants qui le traversent tous les jours. Plus bas, les petits bouchons font le régal des convives. Avec un peu d’adresse, on peut même réussir à cracher dans une assiette.

C’est dans l’une de ces bonnes tables que nous passâmes notre première soirée. Nous relâchâmes toute commodité pour s’épancher comme de vieux amis âpres à la nostalgie. Plusieurs verres de St Amour plus loin, de la charcuterie lourde dans le ventre, et une gnôle locale dont une bouteille à moitié pleine vient d’être abandonnée par la serveuse à proximité de nos envies, et nous étions définitivement en fusion.

Vers deux heures du matin, nous remontâmes en chantant dans les escaliers escarpées comme des ivrognes qui s'assument.

Le lendemain, il faut passer aux choses sérieuses. Après un tour en ville pour s'aérer les cheveux, le célèbre bloggeur démarra son cours magistral. Il se mit en quête de trouver un nom adapté au tempérament de mon compagnon. Zibroutch. Pourquoi un tel nom ? Il faut le demander à mon maître bloggeur. En tout cas, cela sied si bien à Philippe qu’il entreprit immédiatement la rédaction d’ un premier article. Il désirait ardemment livrer son impression sur le match du soir opposant notre équipe "blacks, blancs, beurs", à sa Nationalmannschaft. Il craignait une déculottée. Je le rassurai sur la forme actuelle de nos champions millionnaires. Domenech vient d’ailleurs de nous le rappeler : "On a une équipe où tout le monde fait ce qu'il a à faire quand il faut le faire, ce qui permet de faire ce qu'on a fait."

C’est alors que me survint une idée pendant que maître bloggeur faisait bouillir de l’eau pour la tisane de cinq heures. Je téléchargeai PPlive et l’installai sur le portable à notre disposition. Je lançai l’application et nous nous retrouvâmes en direct de Genève pour suivre le match amical entre Anglais et Argentins. Toute notre attention fut accaparée par ce sommet footballistique. Même maître bloggeur négligea d’aller consulter les statistiques de fréquentation de son blog. Les commentaires en mandarin nous faisaient éclatés de rire toutes les cinq minutes. Après la tisane, on se servit de la Vodka.

Quand Owen porta le coup de grâce aux Argentins, nous prîmes la direction du premier pub venu pour suivre dans le confort d’un grand écran l’autre grands matchs que nous attendions avec impatience. Nous fûmes servis en pintes de Guinness par une grande anglaise délurée qui portait les bottes d’Emma Peel. Notre maître bloggeur fixa une grosse partie de sa concentration sur le postérieur de trois allemandes qui encourageaient leurs compatriotes avec ferveur. A la moindre occasion de but, des clameurs faisaient clinquer les verres vides qui traînaient ici et là. Pour aller pisser, il fallait prendre son tour en entrouvrant la porte des toilettes pour ne pas rater une miette du fabuleux match.

Mais ce fut un résultat nul. Alors, pour ne pas en rester-là, notre maître bloggeur nous proposa une partie de pates accordée à une sauce dont il détient le secret. Nous aurions pu oser inviter les trois allemandes, mais blog oblige, nous décidâmes d’un commun accord de rester entre cyber-communiquants.

J’ai toutes les peines du monde à me rappeler la suite. Et le train vient de ralentir sa cadence grande vitesse. La région parisienne envahit progressivement le décor. Nous sommes pratiquement arrivés à destination. Ces deux jours sont passés comme un jet de lumière dans ma mémoire dérangée. Et je ne sais toujours pas de quelle nature sera mon prochain article.
Ecrit par Raskolnikov, le Dimanche 13 Novembre 2005, 22:04 dans la rubrique "Football".


Commentaires :

  vinzia
vinzia
14-11-05
à 18:02

salut laurent j'ai lu ton dernier blog tu as passé 1 bon week-end donne 1 oeu de ts nouvelles .Merci.Patrick

  moi
25-03-07
à 01:22

Re: bonjour

j'aimerai savoir ki est patrick vinzia.
j'connai kelkun ki porte le meme nom
merci de transmettre