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Sur Michel Onfray
Les transports en commun ont cette propriété d’obliger ses fidèles voyageurs à transformer ce temps perdu en un moment d’activité libre.
Elle peut-être une longue introspection sur les tourments du quotidien, une berceuse grâce à un casque audio par lequel sort de la musique téléchargée, ou plus prosaïquement un brin de lecture paisible.

Quand je lis un livre passionnant, je me hâte de trouver une place assise sur une banquette.
Depuis une semaine, je dévore le dernier livre de Michel Onfray, « Traité d’athéologie ».

Michel Onfray est la personnalité du moment. Il détonne dans le paysage intellectuel de notre pays à la forte culture universitaire. Docteur en philosophie, il a préféré aller enseigner pendant vingt ans dans un lycée technique. Son premier auditoire était constitué d’élèves jugés inaptes par un conseiller d’orientation pour les disciplines nobles. Il raconte aujourd’hui que ce fut une expérience majeure dans sa carrière de voir ses gamins déjà cassés par la société se laisser apprivoiser par les questions de l’existence.

Mais d’où lui vient ce goût non politiquement correct pour les gens exclus de la philosophie dont il continue la quête à travers l’Université populaire de Caen dont le succès dépasse le cadre de la Normandie?

Son père était un ouvrier agricole, et sa mère une simple femme de ménage. Ils n’étaient pas des gens du Verbe et de la parole. Uniquement des citoyens vertueux qui ont appris à leur fils le sens du travail bien fait, la morale de l’honnêteté, la politesse élémentaire.

Il chérit encore ses parents pour toutes ces richesses qui lui ont été transmises. Enfant, il s’était juré de ne jamais oublié l’endroit d’où il vient, et tous les défavorisés que la société met si facilement de côté.

L’idée de la mort fut à l’origine de sa curiosité pour la philosophie. Il décida très vite d’aller trouver des réponses à ses angoisses non pas dans les textes religieux en libre service mais dans les écrits des philosophes, d’Epicure à Nietzsche, que l’on réserve essentiellement aux seuls initiés.

Il ne souhaitait plus souffrir de la proximité de cette mort. Il va trouver la source d’un véritable apaisement dans la connaissance de l’hédonisme.

L’hédonisme, c’est prendre en main son existence pour réaliser ses rêves, vivre par soi-même, ne pas se projeter dans le temps. C’est une force libertaire qui recherche le bonheur pour le plus grand nombre. C’est le contraire des fables et des mythes utilisés par les trois monothéismes qui viennent nous dicter le sens de notre vie.

Michel Onfray s’engage comme le porte-parole d’un athéisme nouveau. Un athéisme humaniste qui fait face aux thèses des religieux de tous bords. Il veut nous libérer des influences judéo-chrétiennes fabriquées de toutes pièces par le « névrosé » Paul de Tarce.

Il dénonce la kyrielle des interdits qui transforment en pantins encore trop d’hommes sur cette terre. Il met en exergue cette pulsion de mort qui a parcouru toutes les époques depuis que les religieux nous abreuvent de leurs thèses.

Car en vérité, les religieux ont toujours construit leur salut sur le dos d’autrui.

Seul l’athée bâtit vertueusement un monde meilleur car il aime la vie comme personne, et veut continuer à jouir encore longtemps de ces petits moments de beautés que nous rencontrons au travers un regard, un rai de lumière, l’amour du prochain.

L'amour du prochain est un concept qui existait bien avant le christianisme.

Les religions ne nous servent qu’à nous détourner de la réalité, à faire reporter sur un hypothétique au-delà la construction d’un monde meilleur, à confier à un clergé le sens de la moral.

Mais Michel Onfray le promet :
« Quand Jésus viendra me rendre visite, je ferais amende honorable, j’écrirais un traitement de théologie. »
Ecrit par Raskolnikov, le Jeudi 17 Mars 2005, 17:25 dans la rubrique "Philosophie".


Commentaires :

  arnu
10-04-05
à 10:49

certes

Ce qu'il y a de triste dans le succès de Michel Onfray ce n'est pas ce qu'il dit, très bien, mais qu'on en soit réduit à rédire des évidences. En outre il apparait qu'un au-dela de la dénonciation necessaire de l'abjection religieuse et ses effets faciles concerne si peu d'hommes qu'on peut se demander légitimement à quoi bon lutter....

  Anonyme
17-08-05
à 08:06

Lien croisé

Search:"Traité d'athéologie" & "Michel Onfray&q : "Réflexions momentanées - Sur Michel une semaine, je dévore le dernier livre de "

  Anonyme
15-08-06
à 20:57

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